Qu'est-ce que la théorie de l'Internet mort ?
« Qu'est-ce que la théorie de l'Internet mort ? » explore une fascinante théorie du complot qui met en doute l'authenticité de l'Internet d'aujourd'hui. L'article aborde l'affirmation selon laquelle les robots, l'IA et les algorithmes dominent les interactions en ligne, nous laissant dans un monde où une grande partie de ce que nous voyons est générée artificiellement. Découvrez les origines de cette théorie, ses principaux arguments et les raisons pour lesquelles elle trouve un écho auprès des nostalgiques du « vieil Internet ». Cet article qui suscite la réflexion examine également si Internet est vraiment « mort » ou s'il est simplement en évolution.
Qu'est-ce que la théorie de l'Internet mort ?
La « théorie de l'Internet mort » est une théorie du complot qui suggère qu'une grande partie de l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui n'est plus guidée par de véritables interactions humaines, mais plutôt par des robots, des scripts automatisés et l'intelligence artificielle. Selon cette théorie, l'activité humaine sur Internet a été dépassée par de faux comptes, des tendances manipulées et du contenu piloté par des algorithmes, créant ainsi l'illusion d'un Web florissant et vivant.
La théorie a attiré l'attention vers 2021 lorsque les utilisateurs de forums tels que 4chan et Reddit ont commencé à discuter de la façon dont Internet semblait moins « authentique » qu'au début des années 2000. Ces utilisateurs ont fait valoir que les sites Web, les plateformes de réseaux sociaux et les moteurs de recherche privilégient de plus en plus le contenu algorithmique et les mesures d'engagement par rapport à une véritable interaction utilisateur.
L'idée est centrée sur l'idée que les entreprises et les gouvernements ont utilisé Internet comme arme pour influencer les opinions, contrôler les discours et générer des profits. Dans ce scénario, des robots et des outils d'IA sont utilisés pour simuler l'engagement, donnant ainsi au monde en ligne une apparence plus dynamique et peuplée qu'il ne l'est en réalité.
Principales affirmations de la théorie morte de l'Internet
Les robots dominent l'activité en ligne
Les partisans de cette théorie pensent que les robots sont à l'origine de la majorité du trafic en ligne, qu'il s'agisse de likes et de commentaires sur les réseaux sociaux ou de discussions sur les forums. Ils soutiennent que les robots sont conçus pour simuler le comportement humain, influencer les tendances et façonner le discours en ligne.
✅ Argument à l'appui : Des études ont montré que les robots jouent un rôle important dans l'amplification de la désinformation, des hashtags tendance et de l'engagement publicitaire. Ces dernières années, plusieurs campagnes politiques ont été accusées d'avoir été influencées par des robots sur les réseaux sociaux. Parmi les exemples notables, citons :
1. Élections américaines 2024: Des informations indiquent que des réseaux liés au gouvernement chinois, tels que l'opération « Spamouflage », ont utilisé des robots pour se faire passer pour des électeurs américains sur des plateformes telles que X (anciennement Twitter) et TikTok. Ces robots diffusent des discours conflictuels ciblant à la fois les candidats démocrates et républicains, dans le but de semer la discorde et de saper la légitimité du processus électoral américain.
2. Référendum sur le Brexit 2016: Des recherches ont révélé qu'un réseau de robots de réseaux sociaux était actif sur Twitter pendant la campagne pour le Brexit. Ces comptes automatisés ont amplifié artificiellement les messages électoraux, contribuant ainsi au discours en ligne autour du référendum.
3. Élection présidentielle américaine de 2016: Des études ont révélé que près de 20 % des tweets liés aux élections provenaient de robots. Ces robots ont joué un rôle dans la diffusion de messages politiques, influençant potentiellement l'opinion publique pendant la période électorale.
4. En décembre 2024, une vaste opération d'influence, bien financée et partiellement dirigée depuis la Pologne, visait à manipuler l'élection présidentielle roumaine, qui a été annulée par la Cour constitutionnelle.
Contrepoint : Bien que les robots existent, des plateformes comme X et Instagram s'efforcent activement de les identifier et de les supprimer, ou du moins le prétendent.
Les moteurs de recherche manipulent les résultats
La théorie affirme que les moteurs de recherche, en particulier Google, donnent la priorité au contenu piloté par des algorithmes qui sert les intérêts des entreprises. Cela conduirait à un Internet homogénéisé où les voix indépendantes et le contenu unique sont noyés par des articles optimisés pour le référencement et des publicités payantes.
✅ Argument à l'appui : Les critiques ont noté que les résultats de recherche organiques étaient de plus en plus remplacés par des promotions payantes.
Contrepoint : les moteurs de recherche évoluent constamment pour fournir des résultats pertinents, et les commentaires des utilisateurs façonnent leurs algorithmes.
Les réseaux sociaux semblent inauthentiques
De nombreux utilisateurs signalent que les interactions sur les plateformes de réseaux sociaux semblent scénarisées ou répétitives. La théorie suggère qu'une grande partie de cette activité est générée par des robots ou des comptes automatisés pour maintenir l'engagement des utilisateurs.
✅ Argument à l'appui : Des fermes de robots ont été découvertes en train de manipuler les likes, les commentaires et même les opinions politiques.
❌ Contrepoint: Bien que l'activité des robots soit réelle, cela ne signifie pas que la majorité des internautes sont des faux.
Le contenu généré par l'IA est omniprésent
À mesure que l'IA progresse, ses partisans affirment qu'une grande partie du contenu que nous consommons en ligne (blogs, vidéos, publications sur les réseaux sociaux) n'est plus créée par des humains mais par des algorithmes. Cela soulève des questions quant à l'authenticité et à l'originalité.
✅ Argument à l'appui : Des outils tels que ChatGPT, DALL·E et d'autres peuvent générer du contenu de type humain à grande échelle.
❌ Contrepoint: : Le contenu généré par l'IA est généralement marqué comme tel, et il nécessite toujours une contribution et des conseils humains.
Pourquoi cette théorie résonne-t-elle ?
Nostalgie du « vieil Internet »
Pour ceux qui sont en ligne depuis le début des années 2000, Internet semblait autrefois être une frontière ouverte. Des plateformes comme MySpace, LiveJournal et les premiers forums tels que phpBB étaient des lieux de créativité et de connexion personnelle. Les utilisateurs ont créé leurs propres pages Web, découvert des communautés de niche et ont participé à des discussions authentiques et non filtrées. Comparez cela à l'Internet d'aujourd'hui, dominé par des plateformes centralisées telles que Facebook et Instagram, où les algorithmes dictent souvent le contenu que les utilisateurs voient. Par exemple, un blog personnel qui attirait autrefois un public fidèle pourrait désormais avoir du mal à gagner en visibilité par rapport aux articles optimisés pour le référencement publiés par de grandes entreprises.
Désillusion à l'égard des grandes technologies
Alors qu'Internet est devenu dominé par quelques géants de la technologie tels que Google, Meta et Amazon, le scepticisme quant à leurs motivations s'est accru. Ces entreprises ont fait d'Internet un espace axé sur le profit, en donnant la priorité aux publicités et aux indicateurs d'engagement par rapport à l'expérience utilisateur. Les résultats de recherche de Google en sont un exemple frappant : les publicités payantes éclipsent souvent le contenu organique, désavantageant ainsi les petits créateurs et les entreprises. De même, l'accent mis par Meta sur la monétisation de plateformes comme Instagram a amené les créateurs à faire face à une baisse de leur portée organique à moins d'investir dans des publicités.
L'essor de l'IA
L'essor rapide des outils d'IA, tels que ChatGPT et MidJourney, a brouillé la distinction entre le contenu généré par l'homme et le contenu généré par des machines. Par exemple, l'IA alimente désormais tout, des robots du service client aux articles de presse générés automatiquement. Bien que ces outils soient efficaces, ils soulèvent des préoccupations quant à l'authenticité et à l'originalité. Par exemple, les utilisateurs peuvent se demander si une critique de produit émouvante ou même une publication sur les réseaux sociaux a été écrite par une personne réelle ou par un robot. Ce changement a créé un sentiment de malaise, car les gens se demandent dans quelle mesure Internet est encore « réel ».
Echo Chambers
Les algorithmes des réseaux sociaux sont conçus pour montrer aux utilisateurs le contenu avec lequel ils sont les plus susceptibles d'interagir, créant ainsi des chambres d'écho qui renforcent leurs convictions existantes. Ce phénomène est particulièrement évident dans le discours politique, où des plateformes comme Twitter et Facebook affichent aux utilisateurs des publications correspondant à leurs points de vue tout en supprimant les points de vue opposés. Par exemple, pendant les élections, les utilisateurs peuvent ne voir que du contenu qui soutient leurs candidats préférés, ce qui entraîne une expérience en ligne fragmentée et répétitive. L'absence de points de vue divergents contribue au sentiment que les interactions en ligne sont organisées plutôt que organiques.
Internet est-il vraiment « mort » ?
Internet n'est pas mort, mais il évolue. L'automatisation, l'IA et les algorithmes ont sans aucun doute changé notre façon de naviguer sur le Web. Les robots et les faux comptes existent, et les plateformes regorgent de contenus conçus pour manipuler l'engagement. Cependant, cela ne signifie pas que la véritable interaction humaine a disparu. Il met plutôt en lumière les défis liés à la navigation dans un paysage numérique de plus en plus complexe.
La théorie de l'Internet mort exagère peut-être certains éléments, mais elle soulève de bonnes questions quant à l'authenticité et à la transparence des espaces en ligne.
Conclusion
The Dead Internet Theory est un mélange de paranoïa, de nostalgie et de critique légitime du fonctionnement d'Internet aujourd'hui. Bien qu'il soit peu probable que les robots dominent la majorité des activités en ligne, les préoccupations que cela soulève quant à l'authenticité, à la manipulation et à l'influence des grandes technologies méritent d'être abordées. Le fait qu'Internet ait l'impression d'être « mort » ou non peut dépendre de la manière dont nous choisissons d'interagir avec lui. En recherchant des liens authentiques, en soutenant les créateurs indépendants et en remettant en question le contenu que nous consommons, nous pouvons retrouver une partie de l'authenticité qui, selon beaucoup, a été perdue.
À propos de l'auteur
Jérémy Boissinot
Jérémy Boissinot est le fondateur de Favikon, une plateforme alimentée par l'IA qui aide les marques à mieux comprendre les idées des créateurs grâce aux classements. Avec pour mission de mettre en avant des créateurs de qualité, Jérémy a construit une communauté mondiale de créateurs satisfaits et a franchi des étapes impressionnantes, notamment plus de 10 millions d'impressions estimées, plus de 20 000 nouvelles inscriptions et 150 000 classements en temps réel dans plus de 600 niches. Il est un ancien élève de l'ESCP Business School et a été associé à des organisations prestigieuses telles que le ministère français et les Nations Unies dans ses activités professionnelles.
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